Portrait-robot du candidat idéal : une blonde à l'Elysée

Portrait-robot du candidat idéal : une blonde à l'Elysée

Tout au long des mois qui nous séparent du scrutin suprême, Emile va demander aux journalistes et sondeurs qui suivent de près notre vie politique de se livrer à un petit exercice de style, entre pronostic et analyse. Première requête : dresser le portrait-robot du candidat idéal. 

Mon candidat idéal est une candidate. Une femme donc. Blonde. Enfin une femme après cette litanie, longue de cinq républiques, de 24 présidents du sexe fort ! Mais chez cette femme solide et bien charpentée, c'est le caractère qui est fort. Un caractère qui la distingue de ses collègues masculins souvent souples d'échine et de conviction. Elle, ne change pas d'avis. C'est une militante qui ne transige guère, avance droit, gouverne sa formation politique avec autorité. Elle impose et en impose au risque d'être souvent en désaccord avec les autres chefs de partis et parfois regardée de travers par les dirigeants européens. Comme par exemple sa position sur l'immigration et les réfugiés. Une position tranchée et isolée qui, au-delà des clivages, me rallie à sa cause. Elle tient bon. Et fait front. Bravement. Ainsi est ma candidate, courageuse et audacieuse, pour représenter la France. Seul problème, Angela Merkel n'est pas française.

Crédit photo : présidence de la République J.Bonet - L.Blevennec

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