Portrait - Paul Priam, soutenir NKM pour accompagner les bouleversements économiques
Paul Priam (promo 15) s’est récemment engagé aux côtés de Nathalie Kosciusko-Morizet et a connu en septembre la première victoire de la campagne : la récolte des parrainages nécessaires. « Tout le monde nous donnait perdant », se souvient le jeune homme de 24 ans, fraîchement diplômé de Sciences Po.
À la fois adjoint à la chef de cabinet et conseiller de Nathalie Kosciusko-Morizet sur les questions de sécurité et de justice pour la campagne, Paul a aussi contribué activement au « marathon des parrainages ». Au mois d’août, il a accompagné la candidate dans sa tournée d’été pour aller au contact des élus locaux et des adhérents. « Le matin sur les marchés, on faisait beaucoup de pédagogie sur les règles de la primaires et des parrainages », raconte Paul qui estime que la direction du parti a tardé à informer les adhérents du rôle qu’ils avaient à jouer. « Cet été, on se retrouvait à expliquer à des adhérents de longue date qu’ils avaient le droit de parrainer un candidat. »
Après la tournée des plages, Nathalie Kosciusko-Morizet a enchaîné avec une tournée médiatique pour lancer des appels à la soutenir. Au-delà des idées qu’elle défend, le fait qu’elle soit une femme n’est pas anodin non plus : « une primaire qui se déroule en 2016 avec sept hommes, sans aucune femme, ça aurait été un peu ridicule », souligne le jeune homme. Désormais, l’aventure ne fait que commencer pour Paul qui vit sa deuxième campagne électorale sur le terrain.
À l’origine, il ne se destinait pas à la politique. Le déclic est survenu lors de sa troisième année à l’étranger au cours de laquelle il effectue un stage en Nouvelle-Calédonie, au cabinet de la ministre Sonia Backes, porte-parole du gouvernement et responsable du budget et des finances. De retour en France, il intègre le master Affaires publiques. En 2014, il s’implique pour la première fois dans la vie politique française en s’engageant aux côtés de Marie-Laure Harel, tête de liste UMP-UDI dans le 3ème arrondissement de Paris pour les élections municipales. À cette occasion, il est en contact avec l’équipe de Nathalie Kosciusko-Morizet, qu’il intègre deux ans plus tard pour la primaire de la droite.
Paul apprécie à la fois la personnalité de la candidate et ses idées, notamment en matière d’économie. « Elle dit les choses, elle est cash et assume ses convictions », assure-t-il. C’est aussi parce qu’elle fait campagne sur des « sujets d’avenir », tels que le numérique ou le travail indépendant, que le jeune homme soutient la candidate. D’ailleurs, quand cette parenthèse politique sera terminée, il envisage de travailler avec des startups « qui sont en train de changer la façon dont nous vivons, consommons ou voyageons ». Des changements qui doivent être encadrés par un accompagnement normatif, un sujet qui passionne Paul. « Les diplômés de Sciences Po, sont je pense très bien positionnés pour accompagner toutes ces évolutions », affirme celui qui souhaite faire des allers-retours entre la politique et le secteur privé.
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