Portrait - Édouard Pasquelin, soutien indéfectible de Jean-François Copé
Édouard Pasquelin (promo 01) est un soutien indéfectible de l’ancien président de l’UMP, qu’il accompagne depuis presque 15 ans.
Le sens du service public, Édouard a baigné dedans depuis tout petit : « Mon père était maire d’un petit village donc j’ai toujours entendu parler de politique, d’action publique locale, d’intérêt général… » Lycéen, il s’engage aux jeunes RPR de l’Oise puis, assez naturellement, choisit d’intégrer Sciences Po et rejoint la section RPR de l’école.
À peine diplômé, il rejoint le cabinet de Jean-François Copé alors secrétaire d’État aux relations avec le Parlement. En 2004, il s’éloigne des dorures de la République pour aller se frotter à la politique locale, à Meaux, dont Jean-François Copé est maire depuis 1995. Il y occupe successivement les postes de directeur adjoint puis de directeur du cabinet et de la communication de la ville.
Ce travail quotidien aux côtés de Jean-François Copé renforce son attachement et son engagement envers l’homme politique. « Je suis convaincu que c’est une personne qui peut exercer les plus hautes fonctions de l’État. Il a une véritable expérience de terrain, je sais ce qu’il a fait pour sa ville et ce dont il est capable », assure-t-il.
Mais leur collaboration ne se limite pas à Meaux. Ces dernières années, Édouard a été de toutes les batailles. En 2012, il milite dans le cadre de la campagne interne pour l’élection de Jean-François Copé à la tête de l’UMP et continue à le soutenir lors de la contestation de sa victoire par François Fillon. « C’était une période extrêmement difficile parce qu’il avait été décidé que le ‘bad boy’ dans l’histoire était Copé. » Les membres de l’équipe, qui s’étaient soudés pendant la campagne, se soutiennent mutuellement pour tenir.
L’orage est à peine essuyé qu’une autre tempête s’abat sur le clan Copé : l’affaire Bygmalion qui débute avec un article du Point à charge contre le président de l’UMP. « Des accusations sans fondement, le journal a d’ailleurs été condamné le 9 septembre dernier pour diffamation », tient à préciser Édouard. Mais à l’époque la foudre s’abat sur Jean-François Copé. « Cette phase-là a été la plus terrible. Il a quitté la présidence, s’est retiré de la scène médiatique et politique puis s’est appuyé sur ce qu’il y a de plus solide : la famille. Ceux qui l’entouraient, dont moi, ont fait pareil. »
Finalement, il n’est pas mis en cause par la justice. C’est le soulagement, l’homme politique repart. La sortie de son livre Le sursaut français en janvier 2016 annonce en effet son retour sur le devant de la scène. « Si il avait été mis en examen, il n’aurait pas été candidat », assure Édouard qui le soutient naturellement dans cette campagne. « Jean-François Copé a le discours, la ligne politique qui est juste aujourd’hui pour notre pays : la fermeté, la sécurité et la liberté économique. »
En revanche, se présenter lui-même à une élection, ce conseiller de l’ombre n’y songe pas pour le moment. « J’ai été élu conseiller municipal de la commune de Chaumont-en-Vexin en 2002. Mais, à ce stade, me présenter ne fait pas partie de mes ambitions ni de mes envies. Je suis plutôt adepte de l’adage pour vivre heureux, vivons caché. »
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