Laurent Wauquiez, nouveau président du parti Les Républicains

Laurent Wauquiez, nouveau président du parti Les Républicains

Laurent Wauquiez (promo 98) a été largement élu dimanche 10 décembre à la présidence du parti Les Républicains en obtenant 74,64 % des voix dès le premier tour, contre 16,11 % pour Florence Portelli et 9,25 % pour Maël de Calan.

Né à Lyon en 1975, élève à l’Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, il est reçu premier à l’agrégation d’histoire puis poursuit ses études à Sciences Po, où il obtient un DEA de droit public en 1998. Il intègre ensuite l’ENA dont il sera major de promo en 2001 et rejoint le Conseil d’Etat.

Laurent Wauquiez (Wikipédia)

Laurent Wauquiez (Wikipédia)

De tendance centre-droit à ses débuts, Laurent Wauquiez commence sa carrière politique comme suppléant du chrétien-démocrate Jacques Barrot lors des législatives de 2002, ce qui lui permet d’être élu député de Haute-Loire en 2004 après une élection partielle suite à la nomination de son mentor au poste de commissaire européen. À 29 ans, alors benjamin de l’Assemblée nationale, il participe aux réflexions sur les problématiques de l’emploi et de la pauvreté. Il réalise un rapport, intitulé "Les aides aux étudiants: les conditions de vie étudiante : comment relancer l’ascenseur social ?", pour le ministre de l’Education nationale François Fillon, dans lequel il propose la création d’aides et la généralisation des bourses.

Réélu député en 2007, il entre ensuite dans le gouvernement de François Fillon pendant la présidence Sarkozy. Après avoir occupé deux postes de secrétaire d’État, il est nommé ministre chargé des Affaires européennes en 2010 et ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en 2011. En parallèle de son troisième mandat de député, il s’investit également au niveau local : il est maire du Puy-en-Velay de 2008 à 2016 et est l’actuel président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.  Durant sa campagne pour la présidence du parti Les Républicains, il adopte une ligne conservatrice, se déclarant fier de son héritage catholique et entraînant régulièrement la discorde au sein de son groupe politique. 

Élu dès le premier tour à 74,66% des voix dimanche, l'ancien ministre, aujourd'hui âgé de 42 ans, veut désormais reconstruire Les Républicains, souhaitant « tout renouveler, avec de nouveaux visages (...). Le vieux paysage politique s’est effondré. Tant mieux, car on va tout réinventer ! » Il va également devoir rassembler son parti, divisé sur ses positions très à droite et sa défiance exprimée à l'encontre de l'Union européenne. 

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