Aneo : transversalité et savoir-être

Aneo : transversalité et savoir-être

[En partenariat avec Aneo]

Celia Santiago (promo 15) est manager conseil chez Aneo, un cabinet qu’elle a choisi pour sa singularité et son organisation atypique. Elle parle de son expérience.

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Les spécificités de votre agence ?

Le monde change et les entreprises disposent de moins en moins de temps entre une idée et son déploiement. L’agilité devient le standard que toutes recherchent. Et le marché du conseil, avec son historique segmentation entre les experts de la stratégie, de l’organisation ou de la technologie, est assez mal adapté à ce besoin. Aneo essaie de traiter cette complexité de mise en cohérence en faisant collaborer au sein du même cabinet tous ces « savoir-faire ». Et, à positionnement atypique, il fallait une organisation originale. C’est pourquoi, en 2014, Aneo prend conscience que la vraie valeur est dans la collaboration et décide donc d’aplatir [réduire au maximum les échelons hiérarchiques, NDLR] son organisation. En expérimentant nous-mêmes de nouveaux modes de fonctionnement, nous apportons à nos clients un conseil « vécu et incarné ». 

La digitalisation est incontournable dans la gestion des entreprises. Comment accompagnez-vous ces transformations ?

Nous répondons à des problématiques variées : acculturation à la data, accompagnement vers le cloud, mise en place du travail à distance… La vraie difficulté est de faire en sorte que ce passage au digital soit « vertueux », c’est-à-dire qu’il soit créateur de valeur et pas uniquement centré sur la réduction de coût. En effet, nos clients nous sollicitent surtout pour recréer de l’humain et de la confiance dans leurs organisations. Nous accompagnons leurs managers et collaborateurs vers de nouveaux modes de travail, plus agiles, plus efficaces et plus épanouissants, et de nouveaux comportements et connaissances qui rendront possibles ces transformations. Par exemple, en plus de nos activités de conseil, nous formons aux soft skills : management et travail à distance, gestion de son temps et de ses priorités, cohésion de son équipe, communication non violente, etc.

« Nos consultants doivent être des “couteaux suisses” qui ont appris à penser différemment et avoir des compétences diverses. »

Votre sujet de prédilection ?

La transformation participative des entreprises. Cela consiste à amener des personnes ayant des expériences, perceptions et compétences très différentes, à réfléchir et trouver des solutions ensemble. Par exemple, nous avons accompagné une grande banque française à revoir le maillage territorial de ses commerciaux parce que son implantation ne correspondait plus à la réalité de son business. On a ainsi réuni collaborateurs, managers et dirigeants pour réfléchir à l’optimisation de ce réseau. Cela supposait d’accepter des rapprochements de territoires impliquant, pour certaines personnes, de déménager, de changer de manager, de lieu de travail, d’animation commerciale, etc. L’intelligence collective a permis de repenser tous ces aspects.

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Comment appréhendez-vous le recrutement et le management des jeunes diplômés ?

Chez Aneo, c’est le savoir-être avant le savoir-faire. Notre culture d’entreprise est très forte : les candidats doivent « fitter » avec elle. C’est pourquoi nous les rencontrons d’abord en « afterwork recrutement ». Si la relation est bonne, le CV est regardé. Nos consultants doivent être des « couteaux suisses » qui ont appris à penser différemment et avoir des compétences diverses. Des personnes singulières mais qui savent « jouer collectif ». Par exemple, chez Aneo, il n’y a pas de bonus lié à la performance individuelle, il est collectif. Notre organisation étant aplatie, l’autonomie et la responsabilisation y sont renforcées. Quant au management, il est différencié, car on a conscience que nous n’avons pas tous les mêmes leviers de motivation. Enfin, l’apprentissage est au cœur de nos préoccupations. Par exemple, chaque mois, se tient une demi-journée « Knowledge », un moment de transmission et partage des savoirs.

Les atouts des étudiants de Sciences Po ?

D’abord leur singularité qu’ils cultivent en se confrontant à différentes matières mais aussi à des pairs et des professeurs d’horizons variés. Ensuite, leur capacité à s’adapter et à se réinventer pour être toujours en phase, voire en avance de phase, sur notre époque. Enfin, leur curiosité insatiable parce qu’un.e consultant.e n’est pas quelqu’un qui sait. C’est avant tout quelqu’un qui apprend et qui questionne sans préjugés les croyances, les systèmes et les pratiques.

Publi-reportage initialement publié dans la rubrique “Trajectoires” du numéro 22 d’Émile, paru en juillet 2021.



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