Portrait - Emma Ghariani, une citoyenne engagée au côté de Benoît Hamon

Portrait - Emma Ghariani, une citoyenne engagée au côté de Benoît Hamon

Emma Ghariani (promo 15) ne se définit pas comme une militante politique, mais avant tout comme une « citoyenne engagée ». Non-encartée, la jeune femme de 26 ans a tout de même choisi de participer activement à la campagne de Benoît Hamon. Sa rencontre avec l’homme politique remonte à l’époque où il était ministre de l’Économie sociale et solidaire (ESS). Alors étudiante en master, elle postule au cabinet de Benoît Hamon. « Je venais de passer deux ans, dans une Tunisie alors en pleine révolution, où je m’étais déjà intéressée à l’économie sociale et solidaire comme levier de développement », raconte-t-elle. Emma intègre l’équipe, en tant que chargée de mission et travaille notamment sur l’élaboration de la loi Économie sociale et solidaire (adoptée en 2014). L’occasion d’approfondir ses connaissances dans ce secteur, mais aussi de découvrir la personnalité de Benoît Hamon. « C’est un vrai chef d’équipe », assure-t-elle. « C’est aussi un très bon politique, qui ne plie pas face aux pressions et aux lobbys. Il sait créer du rapport de force pour faire passer des mesures bénéfiques aux citoyens. »

Diplômée de l’École des Affaires internationales de Sciences Po, Emma choisit de continuer à travailler dans le secteur de l’ESS, avec l’idée de « faire un métier qui a du sens » et qui puisse améliorer la société, même à une petite échelle. Elle travaille d’abord dans le conseil en impact social chez KiMSO et participe à l’écriture d’un livre sur l’innovation sociale : Innovation sociale, la grande promesse. Elle est aujourd’hui chargée de mettre sur pied le premier incubateur français de l’innovation démocratique pour le collectif Démocratie ouverte.

À l’été 2016, quand Benoît Hamon annonce sa candidature à la primaire de la gauche, elle intègre immédiatement l’équipe de campagne. D’abord chargée de mettre en place le pôle communication, elle se concentre ensuite plus particulièrement sur la préparation des débats télévisés, avec pour sujets de prédilection le numérique, l’innovation sociale et l’innovation démocratique. Emma apprécie le « discours novateur de Benoît Hamon » : « il a une vision à 20 ans de la France, qui intègre les données que beaucoup de politiques s’obstinent à ne pas prendre en compte, comme la stagnation de la croissance depuis des années, le péril écologique avancé, la révolution numérique, l’aspiration démocratique… ». À partir de ce constat, il propose un « vrai projet de société », poursuit la jeune femme, qui cite comme mesures le revenu universel, la reconnaissance du vote blanc, la lutte contre les discriminations, ou encore la prise en compte de l’engagement associatif dans le calcul de la retraite. Emma en est convaincue, Benoît Hamon est le meilleur candidat pour rassembler la gauche.  

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