All in Des regards
Enrico Letta, ancien Président du conseil italien et doyen de l’école des Affaires internationales de Sciences Po, analyse la politique européenne du nouveau président français. Dans un entretien accordé à Ouest France, il assure qu'Emmanuel "Macron a pris un leadership potentiel sur l’Europe, comme on ne le voyait pas depuis Mitterrand", mais "il doit maintenant être à la hauteur".
Jean Garrigues, professeur d'histoire à Sciences Po et à l'université d'Orléans, livre son analyse du premier remaniement du gouvernement Philippe. Ce spécialiste d'histoire politique contemporaine explique dans une interview publiée dans La Tribune de Genève que "le départ des trois ministres MoDem se lit comme l’illustration du climat moralisateur d’aujourd’hui".
Cette semaine l'infiltré s'interroge, avec un certain cynisme, sur le "renouvellement de la vie politique", tant loué ces dernières semaines. Il revient aussi sur le naufrage du PS et sur les conséquences que cela va entraîner pour l'avenir de Solférino et des permanents politiques qui y travaillent...
Chacun d'entre eux a voté dans une circonscription différente en région parisienne. Quatre étudiants de Sciences Po livrent leurs impressions des résultats de ce premier tour des élections législatives 2017.
Martial Foucault, politologue et directeur du Cevipof de Sciences Po, était invité sur France Inter au lendemain du premier tour des élections législatives pour analyser les résultats. Morceaux choisis de son intervention.
Le premier tour des élections législatives s’est tenu les 3 et 4 juin pour les Français établis à l'étranger. S’ils se sont massivement prononcés en faveur de la "République En Marche!", le taux de participation n’était que de 19.1%. Émile a demandé au sondeur Emmanuel Rivière (promo 92), directeur général de Kantar Public, d’analyser ces résultats.
Un groupe de députés socialistes vit ses derniers instants à l'Assemblée nationale, avant le premier tour des élections législatives. Notre infiltré nous raconte ces moments où se mêlent souvenirs politiques, nostalgie et ambiance de fin de règne...
L'infiltré nous livre cette semaine un édito dans lequel il compare, avec humour, Emmanuel Macron à Jupiter. Et souligne ainsi la rupture avec le "président normal" que François Hollande avait promis d'incarner.
Quel meilleur mot choisir pour celui qui a coécrit en 2016, avec Jean Garrigues, Élysée Circus, une histoire drôle et cruelle des présidentielles ? Pour Émile, Jean Rulhmann, maître de conférences et docteur en histoire à Sciences Po, évoque avec humour ce lieu de pouvoir chargé de symboles qu’est l’Élysée.
Dans une interview accordé à La Vie, Eric Thiers explique comment Emmanuel Macron investit le champ symbolique du gaullisme depuis son élection. Eric Thiers est chercheur associé au Cevipof, chef de la division de la séance à l’Assemblée nationale et membre du comité de rédaction de la revue Pouvoirs.
C'est avec humour que l'infiltré nous livre son analyse sur la semaine qui vient de s'achever. De l'arrivée d'Edouard Philippe à l'Élysée (après un détour par l'Assemblée nationale) à la photo de famille du nouveau gouvernement...
En 2015, l'association Sciences Po Alumni a réuni, dans un livre, les propositions de 140 anciens élèves de la rue Saint-Guillaume pour réformer la France. Jean-Michel Blanquer, directeur de l'ESSEC, nommé ministre de l'Education nationale ce mercredi 17 mai, avait proposé de développer davantage l'empathie à l'école maternelle.
L'infiltré estime que la séquence politique actuelle semble ne jamais finir, telle une série à tiroirs avec de nouveaux rebondissements à chaque épisode. Désormais ce sont les législatives qui occupent tout l'espace, quasiment transformées en un référendum pour ou contre Emmanuel Macron...
L'élection présidentielle que nous venons de vivre a exposé au grand jour les divisions qui minent depuis longtemps le PS. Pour Flore Santistéban, doctorante au CEVIPOF, l'enjeu est désormais de savoir comment le parti se positionnera au lendemain des élections législatives et s'il sera définitivement détruit par les autres forces à gauche.
La large victoire d’Emmanuel Macron marque, au regard de l’histoire longue de l’élection présidentielle en France, une étonnante rupture. Au-delà de la rupture générationnelle qui n’en est pas tout à fait une puisque le premier Président de la République, Louis Napoléon Bonaparte, élu par le peuple en 1848 avait 40 ans, ce sont d’autres ruptures qui sont à l’œuvre